PLANETIK : papier recyclé ou issu de forêts durablement gérées ?
Tout particulier ou professionnel qui imprime beaucoup mais qui se soucie de la déforestation se pose la même question : entre le papier recyclé et celui issu de forêts durablement gérées, lequel offre le plus de bénéfices environnementaux ?
Crédit photo : © Olivier Le Moal - Fotolia.com
Le papier labellisé FSC ou PEFC
Deux labels permettent au consommateur
d’identifier le papier issu de forêts durablement gérées : FSC (Forest
Stewardship Council) et PEFC (Program for the Endorsement of Forest
Certification). Ils garantissent tous deux une fabrication selon des
critères durables, et la replantation des arbres coupés, mais le second
est moins pertinent : la certification est délivrée sur simple
engagement, sans vérification des pratiques, et ne concerne que 75 % des
fibres.
Le papier recyclé et ses labels
Pour le papier recyclé, il existe six
principaux labels qui assurent entre 50 et 100 % de fibres cellulosiques
de récupération, soit la réduction ou la suppression totale de fibres
vierges, et, ainsi, la préservation de la matière première :
- APUR (Association des producteurs et des utilisateurs de papiers-cartons recyclés) : ce label précise la teneur en fibres recyclées.
- L’Ecolabel européen et sa déclinaison française, NF Environnement : ils garantissent une prise en compte de l’impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie du produit et incluent parfois des fibres issues de forêts durablement gérées.
- Le Cygne Blanc (Nordic Swan) : originaire des pays nordiques, il reprend les critères de l’Ecolabel européen.
- L’Angle Bleu (Der Blauer Engel) : cette certification allemande assure 100 % de fibres recyclées.
- NAPM (National association of paper merchants) : britannique, elle garantit un minimum de 50 % de fibres usagées.
- APUR (Association des producteurs et des utilisateurs de papiers-cartons recyclés) : ce label précise la teneur en fibres recyclées.
- L’Ecolabel européen et sa déclinaison française, NF Environnement : ils garantissent une prise en compte de l’impact environnemental sur l’ensemble du cycle de vie du produit et incluent parfois des fibres issues de forêts durablement gérées.
- Le Cygne Blanc (Nordic Swan) : originaire des pays nordiques, il reprend les critères de l’Ecolabel européen.
- L’Angle Bleu (Der Blauer Engel) : cette certification allemande assure 100 % de fibres recyclées.
- NAPM (National association of paper merchants) : britannique, elle garantit un minimum de 50 % de fibres usagées.
Conclusion !
Ces informations nous éclairent mais ne
nous permettent pas d’élire le papier le plus écolo. Et pourtant, il y a
un gagnant : le papier recyclé. La reconversion de fibres récupérées
est en effet bien moins coûteuse en eau et en énergie que la
transformation du bois, même issu de forêts durablement gérées : si l’on
compare les deux solutions, une tonne de papier recyclé épargne 17
arbres, 20 000 litres d’eau, et l’équivalent en CO2 d’un voyage en
voiture de 2 000 kilomètres.
Ajoutons que 2 à 3 tonnes de bois sont
nécessaires pour produire 1 tonne de papier, quand le recyclage d’une
tonne suffit à générer 700 kg de produit. Et que le processus peut être
répété cinq fois !
La qualité ? Longtemps inférieure au
papier ordinaire, elle est aujourd’hui tout à fait identique. Tout comme
le prix. Enfin, notons que la valorisation des déchets permet de
limiter le recours à l’incinération et à l’enfouissement.
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