16/10/2012

FUKUSHIMA : TEPCO ADMET AVOIR MINIMISER LE RISQUE DE TSUNAMI


Vendredi 12 octobre 2012, à l'occasion de la présentation de sa stratégie fondamentale de réforme de son dispositif nucléaire, Tepco a annoncé avoir minimisé le risque de tsunami par peur de fermeture de la centrale pour améliorer la sécurité. Le document précise notamment que l'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima n'avait pas pris les mesures nécessaires afin de pouvoir faire face à une telle catastrophe.

La catastrophe de FUKUSHIMA a porté un coup dur à l’image de sûreté de l’énergie nucléaire.


C’est un point qui revient très souvent : nous ne sommes plus à Tchernobyl dans l’URSS des années 1980, mais au Japon, dans un pays hautement développé et en avance technologiquement dans de nombreux domaines. La question de savoir si cela pourrait arriver en France remonte à la surface, et il est plus difficile pour le secteur du nucléaire de défendre la sûreté des centrales avec autant de facilité.


FUKUSHIMA, 18 mois plus tard...


Un an et demi après la catastrophe du 11 mars, il reste encore 340 000 évacués.
Le nombre de victimes (humaines) s’élève à 15 870 et le nombre de disparus à 2814.

La quantité de débris dus à la catastrophe dans les 20 km autour de la centrale serait de l’ordre de 474 000 tonnes, dont plus d’un tiers se trouve à Minamisoma (25 km au nord de la centrale de Fukushima) avec 183 000 tonnes. Tous ces déchets sont contaminés.



Source : catastrophe-de-fukushima.fr, actu-environnement, surfrider japan (photo)

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