18/07/2012

SURFRIDER FOUNDATION EUROPE : QUAND NOS PLAGES SE TRANSFORMENT EN CENDRIERS....

Le mégot de cigarette est un exemple concret et bien visible d’une pollution chronique qui touche nos océans et nos littoraux. 


Cette pollution est bien souvent d’origine urbaine malgré ce que l’on croit. 
Evidement, beaucoup de personnes trouvent bien plus pratique d’enterrer leur mégot dans le sable plutôt que de le jeter dans une poubelle ou de le mettre dans un cendrier de plage. 
Quand on connaît la fréquentation des plages en été, on imagine facilement avec inquiétude la quantité de mégots abandonnés dans le sable.
Cependant, il ne faut pas croire que nos fumeurs des plages sont les seuls responsables de cette pollution. Un mégot jeté par terre en ville a de très fortes chances de finir sur une plage. Comment ? C’est très simple. Sous l’action de la pluie ou des services de nettoyage des villes, le mégot va finir dans les égouts, c’est-à-dire dans le réseau d’eaux pluviales, un réseau se déversant dans un cours d’eau ou dans l’océan.
Ce phénomène s’est accentué avec les interdictions de fumer dans les lieux publics, phénomène récurrent dans toute l’Europe. Ainsi, les fumeurs se retrouvent sur les terrasses des restaurants et des cafés et jettent les mégots sur les trottoirs et caniveaux... 
Tout autre objet jeté sur le trottoir (chewing-gums, gobelets plastiques, …) subit le même sort ! 

Cet été, l'antenne 64 de Surfrider Foundation a décidé de mettre l'accent sur cette problématique!


Le 30 juin dernier, Surfrider Foundation a ramassé quelque 25 000 mégots de cigarettes en une journée sur des plages de Marseille!


L'action a été menée sur les plages du Prado, de la Fausse Monnaie et du Prophète, ainsi que sur la Corniche Kennedy, par l'antenne marseillaise de Surfrider, épaulée par des bénévoles de l'association Unis-Cité et des salariés de la Chambre régionale de l'économie sociale et solidaire de Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
25.000 mégots, cela "peut paraître hallucinant et pourtant il en restait encore sur les plages lorsqu'ils les ont quittées, probablement au moins autant", a souligné la Surfrider Foundation dans un communiqué, déplorant que les fumeurs, "à de rares exceptions près", aient continué d'enfouir leurs mégots dans le sable durant le ramassage, malgré des cendriers de plage distribués gratuitement par la mairie.
Rappelons qu'un seul mégot, en raison des 2 500 composés chimiques qu'il contient, pollue jusqu'à 500 litres d'eau, le filtre mettant plusieurs années à se dégrader.



Pour que nos mégots ne finissent pas sur la plage, à la ville comme au bord de la mer, pensons à les jeter dans un cendrier! A la portée de tous, non?

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