Les abeilles, témoins du bon état de notre environnement, disparaissent massivement
Les abeilles, piliers de la pollinisation et donc de la présence des fleurs, fruits et légumes disparaissent massivement dans de nombreuses régions du monde.
Des scientifiques ont plusieurs arguments concernant ce fléau.
Avec notamment les pesticides qui aux États Unis sont responsables de la destruction de milliers de colonies d'abeilles chaque année.
Des parasites sont aussi en lien avec la disparition des abeilles. En effet des parasites existent comme le champignon unicellulaire Nosema ceranae ou l'acarien Varroa destructor ou "vampire de l'abeille" importé involontairement en France depuis le début des années 1980 : à la manière d'un moustique, celui-ci suce l'hémolymphe des abeilles, l'équivalent du sang. Il faut alors traiter les ruches avec un acaricide qui, mal dosé, entraîne la mort des abeilles... Ce parasite retient pour le moment l'attention des spécialistes qui pensent qu'il pourrait jouer un rôle important dans ce déclin.
Les OGM jouent également un rôle néfaste parce qu'ils contiennent des insecticides. Bien qu'ils soient dédiés à la lutte contre les papillons, les mites et les coléoptères, ils ont certains effets néfastes sur les abeilles. Cependant, en Europe, il y a encore peu de champs cultivés avec des OGM, par rapport aux Etats-Unis, au Brésil ou à l'Inde.
La perte d'espaces naturels dans la plupart des régions du monde est également alarmante et n'est pas sans conséquence sur ce fléau. Les prairies naturelles sont de plus en plus rares, cédant leurs places à une agriculture intensive particulièrement pauvre du point de vue de la biodiversité. Ainsi, les ressources alimentaires des abeilles se sont fortement appauvries, or le pollen demeure leur unique source de protéines. Même les particuliers dans leurs jardins favorisent trop souvent la pelouse et les pesticides aux multiples fleurs qui poussent spontanément.
L'association France Nature Environnement a toujours milité pour l'interdiction des pesticides.
Elle a gagné un combat le 28 juin, lorsque le Ministre de l’agriculture a confirmé sa décision d’interdire le Cruiser sur colza !
FNE rappelle également qu’au-delà du Cruiser, c’est globalement toute la famille des néonicotinoïdes, dont fait partie le fameux Gaucho, qui doit être réévaluée.
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